You are currently viewing L’application d’une politique climatique juste et équitable : une nécessité pour notre environnement

Aujourd’hui, les sujets environnementaux sont plus que jamais présents dans notre quotidien. Le réchauffement climatique et les conséquences dramatiques sur notre environnement font régulièrement partie des informations à la Une des médias.

Incendies, inondations ou encore épisodes caniculaires qui se multiplient et s’intensifient, les effets du changement climatique se font plus durement ressentir et font de plus en plus de victimes chaque année.

Chaque année, le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat,   nous alerte sur nos actions et nous confirme, chaque année, que ce sont les activités humaines qui causent tous ces dérèglements et qui pourraient, très prochainement, avoir des conséquences irréversibles.

Pour contrer cela, les associations environnementales et divers collectifs luttent pour informer la population et tenter de faire bouger les choses. Bien sur, chaque geste compte, et chaque personne sensibilisée à la cause environnementale représente un espoir pour celle-ci.

Il faut encourager toute personne à s’engager pour la sauvegarde de notre planète dans ses gestes du quotidien en éteignant les lumières derrière elle, en ne laissant pas couler l’eau inutilement ou en faisant le tri de ses déchets. Tous ces gestes connus sont des petits pas qui représentent tout de même une amélioration concernant notre empreinte environnementale.

Mais comment demander sérieusement aux populations les plus précaires de faire davantage d’efforts, dans un quotidien déjà complexe, alors que les populations aisées n’agissent pas ?

Comment demander à des étudiants de n’acheter que du local ou encore de prendre le train au lieu de l’avion, dont la différence de prix est considérable,  quand les populations les plus aisées se déplacent en jet privé ?

 

Selon de nombreuses études menées ces dernières années, comme celle du World Inequality Lab, les 1% les plus riches de la planète polluent davantage que les 50% les plus modestes. En 2021, ces 1% auraient émis plus de 17% de l’ensemble des émissions en CO2.

Les pays du Nord sont de loin les principaux émetteurs, alors que ce sont en premier lieu les pays du Sud qui subissent les conséquences du dérèglement climatique.

Et les milliardaires français ne font pas exception, selon un rapport de Greenpeace, ils seraient responsables d’émission de 152 millions de tonnes équivalent CO2 par an, ce qui est supérieur aux émissions du Danemark, de la Finlande et de la Suède réunis.

Cela s’explique notamment par leurs modes de vie excessifs ou encore la consommation de leurs modes de transports comme les jets privés, qui rejettent en moyenne 10 fois plus de carbone que les lignes aériennes classiques et sont 50 fois plus polluants que les trains.

Il serait donc temps, au vu des proportions évoquées, de taxer les ultra-riches sur leurs modes de consommation. Néanmoins, il n’existe toujours pas de règlementation pour ces modes de transports, mis à part une taxe française sur les prix du carburant des vols d’affaire.

 

Alors que depuis quelques années, des mesures commencent à être prises dans divers pays d’Europe pour limiter les vols commerciaux intérieurs, comment cela peut il être pris au sérieux quand de telles restrictions ne s’appliquent pas aux jets privés ?

Ces mesures représentent de toute évidence une belle avancée environnementale pour lutter contre les changements climatiques, mais l’inégalité de leurs applications les rend complètement incohérentes.

Pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre mondiales, il serait donc pertinent de contraindre légalement les populations aisées.

Les Amis de la Terre, une association de protection de l’environnement, propose notamment une imposition plus juste et progressive des revenus et du patrimoine, ou encore une taxation des superprofits des multinationales. Ils insistent alors sur le fait que le seul élément manquant pour appliquer ces mesures est la volonté politique.

Dès lors, il est grand temps d’agir et de faire appliquer, dès maintenant, une politique climatique juste et équitable pour préserver notre environnement.

 

Sources:

https://www.liberation.fr/environnement/jets-prives-les-ultras-riches-aussi-doivent-contribuer-a-la-reduction-des-emissions-20210527_V24Y6HX47VC4HP5Z7JJ6UJMLGI/

https://www.amisdelaterre.org/riches-chaos-climatique/

https://www.mediapart.fr/journal/economie/230222/les-milliardaires-francais-brulent-la-planete