Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les animaux domestiques étaient principalement nourris avec les déchets de table ou du produit de leur chasse pour les chats notamment. Les phénomènes d’urbanisation et d’industrialisation ont fait évoluer les pratiques en matière d’alimentation des animaux de compagnie. Aujourd’hui, les croquettes restent le mode d’alimentation privilégié mais leur composition questionne de plus en plus les consommateurs sur le plan de la santé animale mais aussi des questions d’éthique animale.
C’est sur la base des ces questionnements que sont nées les croquettes végétales. Toutefois, le chat est un carnivore strict “qui a besoin de puiser ses nutriments en presque totalité dans des tissus animaux pour combler ses besoins métaboliques minimaux”. L’appareil digestif du chat est fait de façon à digérer rapidement des produits qui peuvent rapidement pourrir, il a des crocs lui permettant de déchirer facilement les viandes qu’il chasse. Une alimentation végétale semble au vu de cet argument être incompatible avec le système digestif des animaux. Par ailleurs, pour le chat, la vitamine A (le rétinol) doit absolument provenir d’une source animale car il ne peut pas transformer la béta-carotène en rétinol dans son intestin. Il doit manger de la vitamine A préformée c’est-à-dire qui a déjà été transformée à partir de caroténoïdes en une forme active par une autre créature comme une souris ou un lapin. Il a donc besoin de manger un autre animal afin de combler ses besoins en vitamine A. Les conclusions sont évidentes : le droit n’encadre donc pas assez l’alimentation pour les animaux.
