Dans la plupart des pays aujourd’hui, le système économique qui prime est le capitalisme. Et.. difficile d’allier capitalisme et écologie, c’est du moins ce que l’on constate lorsque l’on voit la société de consommation qui l’accompagne. Il apparait alors nécessaire pour certains, de couper de ses systèmes anti-écologiques.

Certains ont donc fait le choix tout lâcher pour aller vivre en marge de la société. 

Ce choix très audacieux entraines différents changements drastiques. Plusieurs degrés de marginalité peuvent être choisi. Certains préfèreront opter pour un style de vie plus sobre d’autres opteront pour une autonomie totale. Beaucoup adoptent ces comportements dans un but précis, limiter leur impact sur l’environnement. Ces modes de vie alternatifs prônent des comportements plus favorables à la biodiversité en retournant à des pratiques laissées de coté par l’évolution des sociétés.

Ceux qui optent pour plus de sobriété tout en gardant un pied dans la société, vont se tourner vers des pratiques conciliables avec la vie moderne. L’idée est donc de limiter sa consommation aux bien purement nécessaires. Produire ses propres légumes ou autre nourriture, limiter un maximum sa consommation d’énergie et d’eau, réparer plutôt que d’acheter neuf, travailler d’avantage de ses mains. Souvent ce choix de vie s’accompagne d’un choix de carrière professionnelle en accord avec des principes précis. Travail d’aide à la personne, travail de formation, d’éducation, travail de la terre ou de l’artisanat. Ce choix de vie implique souvent un rejet des métiers plus conventionnels.

Les plus ambitieux, vont eux, opter pour une autonomie presque totale. De plus en plus de personnes tentent à atteindre un degré d’autosuffisance leur permettant de ne pas dépendre de grosses entreprises qui pour le commun des mortels font partie de leur quotidien. On pense donc au compagnie d’électricité de gaz ou d’eau par exemple. L’idée est de produire tout ce qui leur est nécessaire sans être raccordés aux réseaux nationaux. Un choix de vie qui peut impacter toute la famille, notamment les enfants qui souvent ne seront pas inscrit dans les structures d’éducations classique mais leur seront préférées un enseignement à domicile comme le permet par exemple le CNED.

Ce mode de vie en rupture totale avec le reste de la population peut tout de même être difficile. Beaucoup de forums et blogs émergent sur des témoignages de personnes ayant tenté l’expérience. Les conseils qui reviennent souvent sont d’y aller progressivement, de ne pas opérer un changement trop brutal, de se laisser le temps de se familiariser avec chacun des bouleversements que ce choix implique, et ce pour ne pas regretter. Aussi, le lieu choisi pour s’installer est important car si la vie au vert peut être particulièrement agréable en été, les hivers eux peuvent être bien plus rudes.

Même si de plus en plus de personnes prennent conscience que les modes de productions et de consommation actuels ne peuvent plus perdurer ainsi au vu de l’urgence climatique, peu optent pour l’autonomie totale. Certains même ayant essayé, se sont finalement rétractés, sans retourner totalement à leur vie d’avant, ils ont tout de même revu leur fonctionnement face à la difficulté d’un tel mode de vie.

A propos de Brune LETHIER