Bay du Nord, c’est le nom retenu par le Canada pour désigner son nouveau projet pétrolier offshore dans l’Atlantique Nord au large du Canada. Une décision qui fait l’objet de nombreuses critiques.

A l’heure ou les énergies fossiles sont devenu l’ennemi public numéro de la planète, le Canada autorise un projet pétrolier offshore dans l’Atlantique Nord. Le projet pétrolier offshore Bay du Nord se situe au large de Terre-Neuve prévoit la production de plus de 300 millions de barils pour les 30 prochaines années. Ce projet, approuvé par Justin Trudeau, a été qualifié de ce 4 avril de « folie morale et économique » par le secrétaire général des Nations Unies, compte tenu de l’évolution du Climat et des sonnettes d’alarme tirées par les scientifiques sur le changement climatique.

Les associations environnementales et écologistes en font de même et dénoncent ce projet pétrolier approuvé par le gouvernement canadien début avril pour une mise en exploitation prévue à partir de 2028. Le forage devrait permettre d’extraire environ 200 000 barils par jour, sur environ une soixantaine de puis. Sois donc une véritable mine d’or noir, et une manne financière conséquente. Sans parler des emplois que cela va créer dans la région.

Entre aberration environnementale et coup de génie économique dans un monde en pleine transition, les avis divisent, et les passions s’exacerbent. Aux yeux des organisations environnementales, ces considérations économiques qui semblent être privilégiées par le quatrième producteur mondial de pétrole ne « feront qu’aggraver la crise climatique et la dépendance mondiale aux combustibles fossiles qui brûlent la planète » selon Greenpeace. Autant dire qu’au lendemain de la publication du dernier rapport alarmiste du GIEC qui nous donne 10 ans avant que la situation planétaire ne soit irréversible, cette décision canadienne n’a pas fini de faire réagir.

A propos de Fanny BOINON