Ouverture d’une mine de lithium de taille considérable en France à l’horizon 2027
La France pourra très prochainement se défaire de sa dépendance à la Chine en matière de lithium.
Imerys, leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie annonce le lancement du projet « Emili ».
Ce projet permettrait de produire « 34 000 tonnes par an d’hydroxyde de lithium, ce qui permettrait d’équiper environ 700 000 véhicules électriques par an ».
La durée de vie de la mine est estimée à « au moins 25 ans ». Imerys se verra donc participer largement à la transition énergétique française et européenne.
Le lithium sera extrait de manière responsable et assurera un retour vers l’indépendance énergétique et industrielle de la France et de l’Europe.
En effet, Alessandro Dazza, directeur général d’Imerys promet une extraction et transformation des minéraux de manière responsable et durable grâce à l’expertise en la matière et l’excellence opérationnelle dont fait preuve Imerys.
Pour éviter toute pollution supplémentaire, le transport des roches se fera par canalisation et voie ferrée. Ce mode transport permettra d’éviter l’utilisation de camions, ce qui rendra possible une économie d’énergie non négligeable.
Malgré, ces engagements, les critiques fusent en direction du groupe Imerys. En effet, il est intéressant de relever que l’activité minière est une activité prenant place sur le podium en matière d’ « activité polluante ». Ainsi, l’extraction d’une tonne de lithium nécessite l’extraction d’environ 100 tonnes de roche.
L’ouverture de cette toute nouvelle mine « responsable » n’est pas seulement source de richesse et d’indépendance énergétique,elle s’accompagnera de l’ouverture de nombreux emplois.
En effet, cette ouverture de la mine de lithium devrait entrainer également la création de 1000 emplois directs et indirects en Auvergne Rhône-Alpes. C’est au sein de 2 sites que se partageront ces nouveaux emplois.
Un site comprendra la mine d’extraction souterraine du lithium qui se situe entre 75 et 350 mètres de profondeur et le second site constituera l’usine de purification des minéraux et de transformation en hydroxyde qui se trouvera, a priori, à moins de 100 km de la mine.
Si cette mine de lithium constitue un tout nouvel espoir en faveur de la transition énergétique et de la construction de batteries de véhicules électriques, les annonces faites par le groupe Imerys omettent la question du recyclage des batteries confectionnées à partir de lithium.
Simple oubli ou démarche volontaire ?
Sources :