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Situé en Bretagne, cette société prend le pari de valoriser les filtres pour  cigarette.

La genèse du projet 

L’origine de MéGo provient d’une collaboration avec la société Éco Action Plus.  La société éco action plus est spécialiste du tri des déchets, et notamment des déchets de bureau.  L’une des problématiques des déchets de bureau concernait les cigarettes.

C’est en essayant de trouver une solution à ce problème que la société MéGo a été crée en 2017 afin de recycler et de valoriser la cigarette, et plus précisément le filtre pour cigarette. Cette filière de recyclage de filtre pour cigarette n’existait pas en France. MéGo a pour objectif de changer les comportements. Les déchets de cigarettes sont souvent jetés par terre, polluant ainsi la biodiversité. Le recyclage est vu comme un effet de levier pour qu’il aille jusqu’au cendrier. Avec le biomasse collecté, le but ici va être  de recycler la matière et faire du mobilier urbain. La matière première des filtres sont turbocompressée c’est-à-dire dépolluée. 

Processus de recyclage du filtre

Les déchets viennent dans une usine situé à Bourg-blanc et triés manuellement. Il sont broyés pour débarrasser le papier, la cendre et le tabac. Par la suite, la matière est plongée dans l’eau pour dépolluée de toute substance nocive pour conserver ainsi la matière essentielle et la plus importante pour le recyclage, l’acétate de cellulose.

Valoriser le filtre en fin de vie

Le principal objectif de la société MéGo est de sensibiliser les consommateurs et d’inciter à recycler les filtres pour cigarette. Cet effet de levier va permettre de donner à ces filtres une seconde vie  et par la suite en faire du mobilier urbain. Cette société récente a pour but de se développer et diversifier ses champs d’action et par la suite d’essayer de s’imposer durablement dans le marché français.

Sources :

 

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