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You are currently viewing Quand le fric passe, l’animal trépasse
(c) Anne Vuillaume

Comme l’énonçait poétiquement Robert Hainard, un artiste, « aucune trace ne me semble plus émouvante que celle du sanglier. Que de sauvage mystère dans ces traces qui fouillent sous les châtaigniers, traversent les prés, s’enfoncent dans les broussailles du pied du Jura, franchissent les chemins creux, serpentent sous les hauts sapins noirs en remuant l’humus ».

Cette citation poétique fait appel à notre curiosité sur cet animal considéré comme nuisible pour l’homme en France (chasse, route). Cette espèce est retenue captive au parc animalier de Sainte-Croix pour une représentation de la faune locale Alsacienne. Un passage rapide devant l’enclos permet de réaliser le constat suivant : le milieu du parc de sainte croix ne convient pas à remplir le bien-être animal.

Les sangliers ont un enclos pauvre en végétation pourtant nécessaire pour leur bien-être. Ils aiment se cacher derrière de hautes herbes et la végétation représente une part importante de leur alimentation mais également un moyen de jeu social. Les sangliers sont fouisseurs et détruisent rapidement les végétaux présents dans l’enclos. Il conviendrait d’avoir deux grands enclos (environ 100 ha) qui permettent ainsi un renouvellement de la végétation de manière plus régulière. Cette rotation assurerait un bien-être de l’animal qui pourrait ainsi connaître, dans la durée, un renouvellement régulier des végétations.

Toutefois, ces améliorations des conditions de vie des sangliers sont onéreuses et ne sont pas viables pour les gérants du parc car les animaux seraient moins visibles au public et feraient donc venir moins de visiteurs. Encore une fois cela prouve bien que “quand le fric passe, l’animal trépasse”.