La mondialisation correspond au phénomène d’ouverture des économies nationales sur un marché mondial, entraînant une interdépendance croissante des pays. Elle entraîne une intensification et facilitation des échanges à l’échelle mondiale, que se soit pour les marchandises, les informations ou les flux humains. Ce phénomène est essentiellement porté par les grandes firmes et par les états qui y trouvent un intérêt économique important. Ce processus a, en effet, permis un essor économique très important avec la délocalisation des marchés et l’abaissement des coûts de production. Néanmoins, cet essor économique va de pair avec un désastre aux niveau social et environnemental.

Partie 2 : une catastrophe environnementale

Le transport est le secteur qui a l’empreinte carbone avec 24% des émissions totales de CO2 mondiales [1]. Cela n’a rien d’étonnant au vu de la multiplication des flux engendrés par la mondialisation. Non seulement le transport des marchandises a connu une croissance exponentielle (40% du transport) avec la délocalisation des entreprises mais les migrations des populations (temporaire ou non) se sont également multipliées (60 % du secteur). Et cela devrait continuer d’augmenter avec une hausse de 60% de prévu d’ici 2050 si aucune mesure n’est prise.

Le transport de marchandise

80% des marchandises sont transportées par fret maritime. Ce secteur émet plus d’un million de tonnes de CO2 par an, soit 2,9 % des émissions mondiales [2]. Avec la multiplication des flux, ses émissions ne cessent d’augmenter. Bien sûr le progrès technologique a permis d’optimiser des navires et ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre par tonne de marchandises et par kilomètre parcouru. Néanmoins, les émissions de ce secteur ont augmenté de 30% depuis 1990, ce qui n’est pas négligeable.

Le transport de personne

La mondialisation entraine également une augmentation des mobilités humaines. Cela passe par les déplacements professionnels qui sont de plus en plus importants, mais également par le fort développement touristique. Ces déplacements se font en majorité par avion. C’est le mode de transport le plus polluant avec 285 g/passager/km. Ce secteur représente 1,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre [3]. Cela peut sembler assez faible, au vu de la mauvaise publicité que connaît ce secteur d’un point de vue environnementale. Cela vient du fait que le transport aérien reste moins fréquent que le transport terrestre. Cependant, les émissions de GES ne sont pas le seul problème que cause l’aviation. Les avions émettent d’autres gaz, notamment des oxydes d’azote qui vont se dégrader et devenir nocif à la fois pour la santé humaine et pour l’environnement.

L’échelle mondiale : l’échelle à laquelle il faut agir

La mondialisation n’a pas que des défauts. Elle a permis d’ouvrir et de faciliter les dialogues internationaux. Le réchauffement climatique est une problématique mondiale qu’il faut donc traiter à cette échelle. Il faut, en effet, prendre des mesures globales pour qu’elles soient efficaces. La problématique rencontrée alors est la difficulté qu’ont les nations ont à se mettre d’accord et à agir d’un commun accord.

 

Sources :

[1] https://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/transports-mondiaux-emissions-de-co2-en-hausse#:~:text=Le%20transport%20des%20passagers%20est,du%20secteur%20des%20transports2.

[2] https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/energie/les-innovations-bas-carbone-du-fret-maritime/comment-reduire-lempreinte-carbone-du-fret-maritime/#:~:text=d’ici%202030.-,En%202018%2C%20le%20transport%20maritime%20a%20rejet%C3%A9%20un%20peu%20plus,apr%C3%A8s%20la%20derni%C3%A8re%20estimation%201.

[3] https://www.ecoco2.com/blog/limpact-reel-du-transport-aerien-sur-le-climat/

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