La pêche au Chalut abominable pour la planète et pour les Hommes

 

La pêche au chalut :

Pavillon de France

 

 

Le chalut est un grand filet de pêche en forme d’entonnoir, remorqué par un ou deux navires.  Quand le bateau avance, il capture toute la faune et la flore marine se trouvant sur son passage.

 

 

 

Prises accessoires bien trop nombreuses :

Prises accessoires : FAO

La pêche au chalut est une abomination pour les océans, elle laboure les fonds marins et détruit toute la biodiversité qui s’y trouve.

Cette méthode de pêche capture toutes les espèces présentes dans la zone : malheureusement 30 à 40% de ces individus capturés sont qualifiées de “prises accessoires”. Ces prises accessoires ne sont pas destinées à la commercialisation, et sont donc rejetées à l’eau : ces individus sont alors au-mieux morts et dans le pire des cas à l’agonie due à la différence de pression entre les fonds marins et la surface (les filets sont remontés si vite qu’ils explosent de l’intérieur)

Pour exemple lors des pêches à la crevette c’est 99,8% des prises qui sont qualifiées d’accessoires, il y a donc seulement 0,2% de crevettes. Au large des côtes françaises c’est également 10 000 dauphins qui sont capturés « accidentellement » chaque année. (Sea Sheperd)

 

La pêche au chalut fait face à un autre problème de taille, la biodiversité des profondeurs est fragile et lente à se (re)constituer, elle ne peut donc pas supporter une pêche intensive et dévastatrice pour sa faune et sa flore. En effet, il a suffi de 20 ans pour épuiser le grenadier de roche en Atlantique et ébranler tout l’écosystème en place dans cet Océan.

 

Une empreinte carbone faramineuse :

La pêche au chalut est également une abomination au regard de son empreinte carbone.

Le chalutage de fond génère autant d’émissions de CO2 que le transport aérien mondial soit plus d’1 gigatonne d’émission de CO2 par an. (Revue Nature)

Ces émissions viennent en partie du fait que l’océan soit un puit de carbone depuis des milliers d’années : racler les fonds marins fait ressortir le gaz enfoui ce qui en émet des quantités astronomiques de carbone et cela alors même que ce puit connait ses capacités d’absorption affaiblies. En effet la pêche au chalut affaiblit les capacités d’absorption de carbone par les fonds marins alors mm que le fond des océans est le plus grand puit de carbone du monde. Le problème du chalutage est qu’en ratissant les fonds, il abime ce puit de carbone qui verra ses capacités d’absorption de Co2 réduites. Cette situation est dramatique puisque l’émission de carbone explose dans notre société.

 

Sources :

https://fr.euronews.com/green/2021/06/02/peche-au-chalut-et-prises-accessoires-des-fleaux-selon-seaspiracy

https://www.instagram.com/p/CjnLzvmjYPV/

A propos de Mathilde KIMMEL