Le président français, Emmanuel Macron a réalisé une visite d’Etat au Maroc dans le cadre de signatures de multiples conventions entre les deux pays. Celles-ci ont énormément porté sur la transition énergétique des deux pays, complémentaires dans la lutte contre le changement climatique. Des acteurs privés comme publics ont soutenu ces investissements qui s’élèvent à plusieurs milliards d’euros dans tous les types de secteur énergétique.
Investissement du secteur public
Tout d’abord, l’Agence française de développement va investir dans la stratégie de décarbonation de l’OCP (Office Chérifien des Phosphates) plus de 350 millions d’euros. Cette aide va être réalisée pour revoir les chaînes agroalimentaires marocaines pour un développement plus durable de ce secteur et pour une sécurité et une souveraineté alimentaire marocaine.
Ensuite, BpiFrance et AttijariWafa Bank ont signé un accord cadre dans lequel la 1re s’engage au co-financement de projets en Afrique portés par des entreprises françaises et marocaines, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Investissement du secteur privé
Le secteur privé au niveau de cette coopération n’est pas en reste et a suivi le même mouvement voire l’a amplifié au niveau de ces investissements avec un partenariat de plus de 10 milliards d’euros et ce, seulement au niveau du développement durable ou du secteur énergétique.
Premièrement, un investissement d’un peu moins de 5 milliards d’euros pour la production de carburants de synthèse renouvelables dans le cadre du projet Janassim porté par Mgh Energy et Petrom. L’objectif est la production de 500 mille tonnes/an de carburants de synthèse.
Deuxièmement, il y a l’entrée de l’OCP au capital de NetZero « pour le développement de solutions vertes et du biochar ».
Troisièmement, TotalEnergies continue son développement sur le marché maghrébin. Après un contrat cadre signé avec la Tunisie en mai pour la production d’hydrogène vert, l’entreprise réitère cette envie avec la signature d’un accord pour le développement de ce secteur, au Maroc cette fois-ci.
Enfin, un accord a été trouvé entre les deux pays pour réaliser des interconnexions énergétiques, que ce soit dans le transport de l’électricité, de l’hydrogène vert ou d’autre chose. Cet accord permet au Maroc d’affirmer sa souveraineté énergétique et permet à la France de décarboner son énergie.
On voit à travers tous ces investissements que les investissements ne sont pas à sens unique et que les deux pays restent réellement complémentaires. Ce ne sont pas seulement des investissements financiers, mais aussi de formations avec parfois une mise en commun des réglementations. Cet accord va au-delà du simple commerce et représente une véritable coopération bilatérale.
Pour en savoir plus :