La pollution d’air en hiver – une alerte pour réduire la pollution
Chaque année, la saison de chauffage dans des pays comme la Serbie apporte une série de problèmes. L’un d’eux est l’augmentation de la pollution de l’air. Bien sûr, une partie de cette pollution provient des transports. En effet, à cause du froid, les gens utilisent plus souvent leurs propres moyens de transport pour effectuer leurs tâches quotidiennes. Cependant, le plus gros problème est la source de chauffage.
La Serbie étant un pays dont le PIB est faible et dont le réseau de sources d’énergie renouvelables n’est pas suffisamment développé, se habitants se chauffent principalement aux combustibles fossiles, au charbon, au mazout et au bois. Ces sources d’énergie émettent un grand nombre de particules de déchets dans l’air, et l’air est très pollué. Selon l’indice de pollution comparé par le site IQAir, les villes serbes figurent parmi les plus polluées du monde en termes de particules par habitant, alors que la Serbie est un pays qui ne compte que 7 millions d’habitants (au moment de la rédaction de ce texte, Belgrade était 18e sur la liste). L’insuffisance des investissements dans les sources d’énergie renouvelables entraîne un cercle vicieux : les citoyens utilisent le bois comme source de chauffage, ce qui entraîne la pollution, qui entraîne des problèmes respiratoires, cardiaques et un certain nombre d’autres problèmes de santé. Cela crée une charge importante sur le système de soins de santé déjà vulnérable, principalement de nature financière. En outre, plus de 3 millions de mètres cubes de bois disparaissent chaque année en raison de l’abattage légal et illégal. Des arbres qui, même si nous les plantons tout de suite, ne peuvent pas pousser assez vite pour remplacer l’oxygène que nous avons perdu.
La question est la suivante : y a-t-il un espoir pour les citoyens sans une intervention urgente de l’État et certaines subventions ? Pour commencer, il faut procéder à un contrôle régulier de l’industrie, des méthodes de production et de l’élimination des déchets. De plus, l’État aide les particuliers en subventionnant ceux qui veulent remplacer les portes et les fenêtres et ainsi augmenter l’efficacité énergétique de leur maison. Mais il semble parfois que les investissements de l’État dans de meilleures infrastructures, de meilleures connexions entre les villes, ainsi que les investissements dans l’énergie solaire et éolienne soient moins importants, car pourquoi ne pas utiliser toute la capacité des combustibles fossiles pendant que nous en disposons encore ? Les cris des citoyens qui ne bénéficient pas d’un air pur sont-ils vains ?
Sources :
https://www.iqair.com/world-air-quality-ranking