La fonte des glaces provoque une montée des eaux à l’échelle mondiale. Ce phénomène risque avec le temps d’engloutir des villes et de délocaliser leurs populations. De plus l’inaction des Etats pousse le GIEC à envisager un scénario catastrophe dans la mesure où il n’y aurait pas une rapide prise de conscience de ces derniers.
A quoi est dû cette montée des eaux ?
Suite au réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre massivement produit par l’activité humaine, les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique ont d’ores et déjà commencé à fondre. Cette eau nouvellement créée se mêle donc aux mers et océans adjacent causant par là-même une montée progressive de ces derniers. Même en respectant les accords de Paris et en se limitant à un réchauffement climatique de 1.5°C, ce sont 510 millions de personnes qui seront touchées par ces crues, ce qui représente 5% de la population mondiale actuelle, et, dans un scénario catastrophe d’un réchauffement climatique supérieur ou égale à 3°C, ce seront alors plus de 810 millions de personnes qui se verront impactées.
Les conséquences pour la France :
Bien que la France ne soit pas le pays le plus sévèrement touché, certaines de nos villes finiront sous les flots. Bordeaux, Nice, l’île de Ré, l’île d’Oléron on encore la Rochelle se verront engloutis dans les années à venir. En 2011, le ministère de l’Ecologie quantifié à 1.4 millions le nombre de personnes impactées par une montée des eaux de 1m. De plus, les zones affectées ne seront pas que littorales, les nappes phréatiques, les rivières et les fleuves, qui seront alors sujettes aux crues, sont tout autant des menaces, mais ici, situées à l’intérieur des terres.
L’avis du GIEC :
D’après lui, si le réchauffement climatique s’arrêtait aujourd’hui, les eaux monteraient tout de même d’1.9m, jusqu’à atteindre une montée des eaux de plus de 6m dans l’hypothèse où nous atteindrions un réchauffement global de plus de 3°C. Il précise que les zones les plus à risques sont d’une part le Bangladesh dont environ 40% de sa population vit dans les zones à risque, et, d’autre part, la Chine, dont plus de 150 millions de personnes sont concernées.
Pour éviter de tels risques, il faudrait respecter les dispositions des accords de Paris et se limiter à un réchauffement climatique de 1.5°C, cependant, le GIEC prévoit plutôt un scénario avec un réchauffement climatique de plus de 2.5°C du fait de l’inaction des pays dans le monde.