Le nucléaire allemand s’est terminé ! 

Un des éléments clés de la politique allemande était la sortie du nucléaire, c’est chose faite. 

L’histoire de la transition énergétique allemande

Après la deuxième guerre mondiale, la reconstruction du système énergétique est fondé sur les énergies fossiles et notamment le charbon. Après le premier choc pétrolier en 1973, l’Allemagne se tourne vers le nucléaire et accélère la construction des centrales nucléaires. De violentes manifestations éclatent contre le nucléaire notamment Wyhl 1975 et Wackersdorf 1985. Les verts entrent au Bundestag en 1983. L’accident nucléaire de Tchernobyl de 1986 amène donc à un contexte de rejet du nucléaire en Allemagne. 

Le texte Atomkonsens de 2000 vient interdire la construction des centrales nucléaires à partir die l’entrée en vigueur de ce texte et prévoit l’arrêt des centrales nucléaires pour 2022. En 2010, le texte Energiekonzept vient modifier la date de sortie du nucléaire, en adoptant une stratégie énergétique jusqu’à 2050. Avec l’accident de Fukushima de 2012, un changement de politique s’opère, et la sortie du nucléaire est prévu dés 2022. 

L’un des trois objectifs de la Energiewende était d’organiser la sortie du nucléaire pour décembre 2022 avec les fermetures des deux dernières centrales Emsland et Neckarwestheim 2. Ces deux fermetures prévues initialement pour décembre 2022 ont été reporté à avril 2023 du fait de la crise énergétique actuelle. Ce consensus est porté par les différents partis politiques et la majorité de la population.  

L’Allemagne à donc débranché définitivement ces dernières centrales du réseau électrique allemand. L’Allemagne se lance dés lors vers un nouvel objectif la sortie du charbon avec l’arrêt de l’exploitation du charbon d’ici 2038. 

Reste bien évidement avec la fermeture de deux nouvelles centrales nucléaire les questions du démantèlement des centrales mais aussi et surtout de la question de la  gestion des déchets radioactifs, qui on le sait n’est pas une question qui appelle une solution aisément.

Sources :

  • Intervention Universitaire

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