Le changement climatique nous fait-il perdre la tête ?

Le changement climatique est un phénomène très dangereux, à tel point que, les politiques, les scientifiques et les media ne cessent d’attirer notre attention, sur le phénomène.  Depuis le début du XIX e siècle, une variation de température et des conditions métrologique est observée, du faite des activités anthropiques. Les conséquences palpables sont la montée des eaux, les canicules, la fonte de la banquise… Le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié selon l’ONU ces 50 dernières années. En effet une catastrophe naturelle a été enregistré par jour au cours des 50 dernières années.

En plus des conséquences sur notre planète, le changement climatique aussi, appelé réchauffement climatique affecte mentalement l’être humain. On parle alors de dépression verte ou éco-anxiété.

Qu’est-ce que l’éco-anxiété ?

L’éco-anxiété désigne, une souffrance contemporaine qui touche de plus en plus le monde. En effet certain n’arrive plus à gérer le déferlement de mauvaises nouvelles de la planète.

Même si les spécialistes ne sont pas unanimes de son existence, il ne faut pas écarter ses manifestations. Tobias Broche,spécialiste en psychologie, professeur à l’université de Genève, affirmait qu’il n’y a pas de d’éco-anxiété ou de dépression verte, mais plein de manifestations de celle-ci la rend moins grave.

Il y a deux catégories d’éco-anxiété « d’une part, il y a l’éco-anxiété pathologique qui paralyse celles et ceux qui en souffrent au point d’interrompre le cours normal de leur vie, décrit Tobias brosch. Une étude récente fait état d’une possible prédisposition à cette éco-anxiété quand le système affectif est déjà vulnérable. Elle peut alors véritablement bloquer la personne et doit être traitée »[1].  D’autre part, il existe une forme d’éco-anxiété « rationnelle » fondée sur la réalité des chiffres : « Il est logique de ressentir une certaine peur à l’égard du changement climatique : cela signifie simplement que vous avez compris les enjeux du problème, estime le spécialiste. Mais chacun-e devrait essayer de transformer cette émotion en levier d’action, par exemple pour adapter son mode de vie. » 67% des Français déclarent craindre l’avenir. Par ailleurs, 34% considèrent que leurs “éco-émotions” impactent leur santé mentale au quotidien[2].

Par quels symptômes se manifeste l’éco-anxiété ?

La dépression verte se manifeste par, une anxiété paralysante, le malade angoisse, quant à une mauvaise nouvelle sur la planète.

Une insécurité existentielle : des questionnements sur la fin de l’existence submergent les pensées de l’éco-anxieux.

Des décisions “radicales” comme le fait de ne pas vouloir d’enfant selon le sondage IFOP, 42% des femmes de moins de 35 ans déclarent que la crise climatique impacte leur désir d’enfant,

Un isolement : la personne s’empêche de sortir et d’avoir une vie “normale”.

Un impact sur la santé et le bien-être : l’éco-anxiété peut entraîner des obsessions, des mécanismes compensatoires, des troubles de sommeils.

Quelles sont les solutions à ce mal être ?

 En parler et verbaliser, il faut parler de son éco-anxiété avec son entourage pour se décharger de la charge émotionnelle.

Profiter du le présent. Vivre le jour au jour en profitant du présent.

Limiter sa consommation (au moins temporairement) des médias 

Consulter un psychologue ou un psychiatre et surtout relativiser

Sources :

[1] https://www.unige.ch/lejournal/presse/automne-2021/eco-anxiete/

[2]  Sondage IFOP pour Qare réalisé du 27 au 29 juillet et du 10 au 12 août 2022, sur un échantillon de 2100 personnes représentatives de la population française, âgée de 15 ans et plus