La notion de mobilité parfois un peu nébuleuse (car très vaste) n’a pourtant jamais été autant au centre des préoccupations des territoires. Dans le but de limiter l’utilisation de la voiture, les pouvoirs publics se saisissent enfin de ce sujet. Le but recherché est tant de limiter l’impact écologique qu’ont les transports sur la planète et la santé, que de permettre aux personnes plus isolées ou précaire d’avoir accès à un mode transport.
Accès à l’emploi :
Véritable enjeu pour l’accès à l’emploi dans certains territoires, il s’agit aussi de rompre l’isolement de nos ainés, et de permettre à tout un chacun de bénéficier d’un mode de transports pour les tâches du quotidien. Qu’il s’agisse d’aller à un entretien d’embauche, de déplacement pendulaire pour des trajets domicile-travail, d’accompagner une personne âgée à un rendez-vous médical, d’emmener quelqu’un faire ses courses, d’aller à un événement à plusieurs, d’avoir accès à un véhicule ou au permis de conduire, ou tout simplement faire baisser sa facture d’essence en utilisant moins sa voiture, les besoins en la matière se multiplient et deviennent des enjeux majeurs aussi bien pour les territoires ruraux que pour les territoires urbanisés.
Les initiatives fleurissent :
Ainsi de petits villages comme Villerouge-Termenès se lancent dans la voiture électrique partagée, des agglomérations comme Mulhouse Alsace Agglomération se lance dans un compte mobilité qui permet aussi d’avoir accès aux aides d’Etat sur la mobilité, ou d’autres comme le Département de l’Aude se lancent dans des plateformes de covoiturages tels « Mobil’Aude », donnant ainsi une alternative au géant BlaBlaCar en proposant des possibilités de covoiturage sans commission, et solidaire pouvant ne rien coûter dans certains cas au passager. Les initiatives fleurissent, les collaborations s’enchaînent pour permettre à tous d’avoir accès à la mobilité au quotidien tout en respectant la planète.
