Cattenom : un arrêt de tranche global définitif
Les opposants au nucléaire luxembourgeois se sont réunis à Metz le 13 octobre 2012, pour demander à ce que la France ferme la centrale de Cattenom pour 2017.
Lors de la journée nationale d’action pour la sortie du nucléaire, les Luxembourgeois, qui habitent à proximité de la centrale, se sont associés à la manifestation pour dénoncer « les conditions de sécurité totalement ahurissantes de la centrale de Cattenom ».
Il est vrai que si un incident arrive, le Luxembourg serait directement touché, car les radiations ne s’arrêteraient pas à la frontière, comme on nous l’avait fait croire pour Tchernobyl.
Les Luxembourgeois sont donc autant concernés et ont un intérêt à agir et à s’associer aux opposants au nucléaire français.
Plusieurs incidents, entrainant l’arrêt automatique du réacteur, ont inquiété le gouvernement luxembourgeois et demande à ce que la centrale, construite en 1987, ne dépasse pas les 30 ans d’activité. Ainsi, le Luxembourg demande à ce qu’elle soit arrêtée en 2017.
Il reste à voir si le gouvernement français, après que l’Autorité de Sûreté Nucléaire ait reconnu que « des améliorations étaient nécessaires pour renforcer la robustesse des centrales européennes face à des situations extrêmes », prenne en compte la demande de son voisin et accepte de fermer la centrale pour l’année demandée, un an après celle de Fessenheim. L’enjeu pour l’Etat français serait par conséquent de trouver des sources d’énergies remplaçantes.