La biosphère est-elle une marchandise ?
Sous l’égide de l’ONU, la convention sur la diversité biologique s’ouvre lundi 18 octobre 2010 à Nagoya. Une émission de France Culture de ce jour, animée par Ruth Stégassay, “Terre à terre” a reçu Agnès Bertrand, co-auteur de « OMC, le pouvoir invisible » (Fayard) et Françoise Degert, journalistes. Elles alertent le public sur le risque de marchandisation de la biodiversité. Par exemple, des établissements financiers veulent échanger une dette d’un Etat contre la propriété d’une réserve naturelle. Ce titre de propriété pourrait être titrisé. Cette appropriation de la nature par des établissements financiers internationaux vise à donner une valeur économique aux services rendus par les écosystèmes. Un aspect peu connu de cette
10 ème Conférence des parties sur la biodiversité à suivre attentivemennt.