Connie Hedegaard, victimes des tensions à Copenhague ?
Elle aurait voulu mieux faire qu’elle ne l’aurait pas pu. Bien que très claire, très directe et très professionnelle, Connie Hedegaard a succombé à des pressions de plus en plus rudes avec l’arrivée des chefs d’Etats, si bien qu’elle a dû passer la main à son « supérieur », le premier ministre Lars Lokke Rasmussen.
Accusée non seulement par les représentants chinois d’avoir diffusé un brouillon d’accord ignorant les demandes des pays en développement, Connie Hedegaard a également été très critiquée, pour manque de patience et pour impolitesse. Son successeur n’étant pas très partisan d’affronter les Etats-Unis et la Chine, il a préféré s’effacer. Meilleure idée ? La critique a fini par lui retomber dessus, soulignant son manque de compétence et d’assurance.
Il semblerait donc que la personne la plus susceptible d’incarner l’Europe pour les questions climatiques ne soit autre qu’elle, malgré les critiques subsistantes. Mais il lui reste encore à franchir l’obstacle de son audition de janvier par le Parlement européen, qui ne sera pas chose facile au vu des résultats de Copenhague.
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